Mardi 13 février, j’ai tenu à interpeller le gouvernement lors de la séance de questions orales sur la situation de plus en plus invivable que subissent les habitant•e•s de Saint-Aignan Grandlieu, Bouguenais, Pont-Saint-Martin, Rezé et Nantes. Ces derniers souffrent quotidiennement des nuisances aériennes générées par l’aéroport urbain de Nantes-Atlantique !
En effet, l’arrêté ministériel de 2021 instaurant un couvre-feu à Nantes-Atlantique, qui est mal rédigé et extrêmement permissif, a eu comme conséquence une multiplication des infractions commises sur notre aéroport et a mené à une situation insoutenable pour les riverains. Depuis plusieurs mois, maires, élu•e•s du territoire, citoyen•ne•s et parlementaires se mobilisent pour exiger un couvre-feu plus strict, qui ne permette plus aux compagnies aériennes de le bafouer.
Suite au déplacement de l’ancien ministre des Transports, Monsieur Clément Beaune, des promesses avaient été faites au territoire.
Si aujourd’hui, une consultation a été engagée pour une réécriture partielle de l’arrêté, force est de constater qu’elle ne permettra pas purement et simplement d’interdire les multiples infractions. Je serai évidemment extrêmement attentive à la rédaction juridique qui sera retenue. Et je déposerai en ce sens une contribution à l’enquête publique en cours.
Pour rendre impossible les infractions et élargir le couvre-feu, une procédure plus lourde doit être engagée et de nouvelles études doivent être réalisées. En ce sens, il est urgent de lancer les études d’approches équilibrées dès maintenant, afin d’avoir une réelle appréciation des retombées économiques du secteur aérien sur le territoire, et pour que l’attractivité économique de l’aéroport soit appréciée au regard des coûts sociaux et sanitaires des nuisances aériennes.
Quand l’Etat va-t-il réellement engager ces démarches, pour enfin garantir un couvre-feu strict (donc appliqué !) et élargi à une plage horaire de 8 heures, qui respecte les préconisations sanitaires fixées par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en termes de sommeil ?
Ce qui est sûr, c’est que sans pression constante du territoire et des élu-e-s locaux, la situation restera inchangée. C’est bien à leur côté que je continuerai en circonscription comme à Paris d’agir sans relâche.
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