X est LE réseau social de la haine et de la violence. Il n’y ni régulation, ni fact-checking des informations qui circulent, ni protection des utilisateurs et des utilisatrices. La plateforme est devenue un espace de propagande massive au service de l’extrême-droite, où les discours racistes, homophobes, sexistes, climatosceptiques sont omniprésents et où la désinformation est reine.
Pour tous les défenseurs des droits humains, militant•es écologistes, ou toute personne issue de minorités, il devient de plus en plus difficile d’y prendre la parole. Les hordes de messages reçus deviennent très vite insoutenables, mettant souvent en danger la santé mentale des utilisatrices notamment. Sans compter qu’il est devenu de plus en plus difficile de s’y retrouver, dans un fil d’actualité pollué par des publicités, des publications provocatrices, volontairement clivantes (qui génèrent des milliers de réactions et sont valorisés par l’algorithme) et bien sûr le compte X d’Elon Musk lui-même qui apparaissait partout, tout le temps, en particulier pendant la campagne de la présidentielle américaine. Je vous laisse imaginer ce que cela signifie en matière de censure et de droit à l’information.
Depuis des mois, Elon Musk est en roue libre, tentant par tous les moyens de déstabiliser les démocraties du monde entier.
Sans condamner pour autant celles et ceux qui font le choix d’y rester, je ne souhaite plus, pour ma part, cautionner un espace d’une telle brutalité. De nombreuses personnalités, médias ou organisations ont déjà fait ce choix comme Greenpeace France, Mediapart, Ouest France, The Guardian, la CFDT, le Département de Loire-Atlantique ou encore la Région Bretagne.
La question de l’accès à l’information fiable et vérifiée est une question fondamentale dans nos démocraties déstabilisées et elle ne sera absolument pas résolue uniquement en se détournant de x. Les politiques annoncées par Mark Zuckenberg concernant facebook et instagram sont tout aussi préoccupantes et interrogent tout autant la manière dont aujourd’hui les citoyennes et les citoyens peuvent s’informer et se forger leur propre opinion. C’est un chantier fondamental.
Aussi, j’ai décidé de quitter X aux côtés d’autres députés de mon groupe parlementaire, ce lundi 20 janvier, jour de l’investiture de Donald Trump.
Et je vous invite à me retrouver dès aujourd’hui sur :
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