Planification énergétique : pas de stratégie, pas de cap, juste un texte de survie politique pour le gouvernement !

Hier après-midi à l’Assemblée nationale, je suis intervenue pour le groupe Écologiste et Social en ouverture de l’examen en hémicycle de la proposition de loi Gremillet.

Ce texte n’apporte aucun cap sérieux pour notre avenir énergétique. Il est né d’un chantage politique, sans étude d’impact, sans cohérence, sans crédibilité, sans vision stratégique. Et il s’engouffre dans une fuite en avant nucléaire : une impasse énergétique, politique, économique, et un danger géopolitique majeur.

À rebours de ce dogmatisme atomique et de cette errance énergétique, nous posons les fondations d’une autre voie : celle d’une transition vers l’énergie maîtrisée. Une énergie propre, locale, que l’on produit vite, que l’on choisit, que l’on pilote, que l’on répartit équitablement. Cette énergie existe déjà. Elle repose sur trois piliers, disponibles dès maintenant, soutenables économiquement et largement attendus par les Français : sobriété, efficacité énergétique, énergies renouvelables.

Si le socle gouvernemental veut vraiment décarboner, renforcer notre souveraineté, maîtriser les coûts et assurer la résilience de notre système énergétique, alors qu’il se tourne vers cette voie. Et qu’il cesse de se tordre aux exigences des plus fervents partisans du nucléaire : celles et ceux qui, à l’extrême-droite de hémicycle, nient systématiquement le réchauffement climatique.

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