Militant associatif largement impliqué sur le territoire, conseiller municipal à Saint-Sébastien-sur-Loire, historiquement engagé dans l’animation du dialogue entre toutes les sensibilités de la gauche, Hervé Camus est le suppléant de Julie Laernoes.
Hervé Camus, 58 ans, est arrivé sur le terrain politique par l’action associative et l’éducation populaire. Dans sa jeunesse, passée dans le nord de la Loire-Atlantique, il s’est engagé dans l’animation locale, notamment en participant à la création du festival Graines d’automne dans la région de Nozay. Un bel événement de culture, créateur de liens et ancré dans le monde rural.
Car Hervé est « fils de paysan », et revendique que cela a largement construit son identité. Au fil de ses études d’histoire, il s’est notamment spécialisé sur l’histoire rurale et paysanne. Mais cela fait 20 ans maintenant qu’il est implanté à Saint-Sébastien, et désormais c’est sur le territoire du sud-Loire qu’il déploie ses engagements.
« Professionnellement en travaillant dans un lycée du secteur, très impliqué dans le champ associatif et sportif qui entraîne évidemment de multiples rencontres, et puis en me déplaçant sur toute cette zone en train, en vélo et en voiture, j’ai appris à en connaître assez bien les enjeux. Je suis passionné par ce territoire mixte, qui a une partie urbaine et une autre plus rurale, où notamment les problématiques des déplacements sont complexes, et très diverses selon les communes… »
Un engagement de fond face à l’urgence écologique et sociale
Hervé Camus est en effet un chercheur de solutions. Notamment au conseil municipal de Saint-Sébastien, où il est élu depuis 2014 et où il anime un des groupes d’opposition depuis 2020 : il y est connu pour son travail de fond sur les dossiers. Il avance à chaque fois d’un pas solide, proposant des solutions qui permettent de faire face à l’urgence écologique et sociale.
S’il rejoint la NUPES aujourd’hui, avec la suppléance de Julie Laernoes, il y a longtemps qu’Hervé travaille au rassemblement de la gauche et des écologistes. « Je suis très attaché au travail en collectif, et j’ai ainsi activement œuvré à l’émergence d’une union des gauches à Saint-Sébastien. Ce qui m’importe, c’est le projet, c’est l’action de terrain pour faire progresser la transformation écologique et la justice sociale. Face aux crises, cette échéance électorale est surtout une occasion à ne pas rater ».