Si la COP 26 est perçue comme un échec, Julie Laernoes veut tout de même porter un message positif sur la question climatique. « Souvent, quand il y a un échec, il y a un sursaut. Je ne l’attends pas de la part de l’État français, d’autant que nous sommes dans une période électorale« . À l’exemple américain, où les villes se sont mobilisées quand Donald Trump est sorti de l’accord de Paris, elle veut cependant croire à la capacité des villes françaises.
« On a un deuxième défi, explique-t-elle, qui est d’anticiper les mutations et de protéger les populations. C’est la question de la résilience, de l’adaptation de notre système urbain… On a envie de continuer de vivre et de vivre bien, donc il faut adapter nos politiques publiques et en créer de nouvelles. On voit déjà l’impact du changement climatique sur la vie quotidienne et notre santé, on voit que ça va s’accentuer. Les solutions, on les a, il ne faut pas attendre une baguette magique technologique pour régler le problème, car ça n’existe pas.«