Malgré une mobilisation locale extrêmement soutenue et une accumulation de données attestant des effets délétères du bruit sur la santé, les services de l’État et la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC) continuent de regarder ailleurs quant à toute évolution, même modérée, de l’activité de l’aéroport de Nantes-Atlantique.
Du 4 février au 30 avril 2025, j’ai donc mené une consultation citoyenne autour d’un projet de proposition de loi pour mieux lutter contre la pollution sonore de l’aéroport de Nantes-Atlantique et protéger la santé des populations survolées, afin de répondre concrètement aux revendications portées depuis trois ans par les élu·es du territoire, notamment à Rezé, Bouaye et Saint-Aignan-de-Grandlieu, et leur donner plus de légitimité.
Cette consultation a permis de recueillir de nombreux témoignages, précieux pour nourrir le débat public et construire collectivement cette démarche législative de régulation plus juste de l’activité aéroportuaire.
Je tiens à remercier chaleureusement toutes celles et ceux qui se sont pleinement mobilisés pendant la consultation et lors des différents temps d’échanges et des réunions publiques pour la qualité des échanges, ainsi qu’à Garance Bazin, doctorante en anthropologie de l’environnement, pour son intervention qui a permis d’alimenter ces débats.

La proposition de loi issue de cette consultation sera ainsi très prochainement déposée à l’Assemblée nationale, afin de porter concrètement les attentes exprimées par les habitant·es.
Bonjour Madame la Députée,
Nous tenions vous apporter notre entier soutien quand à la bataille qu’il convient de mener en vue de faire modifier les plans de vols des aéronefs au-dessus d’une ville de bientôt 350 000 habitants (métropole bientôt 700 000), ou de plafonner de manière drastique le nombre annuel de rotations afin que le trafic soit enfin maîtrisé et raisonné. La fréquence des passages de ces avions toujours aussi bruyants – malgré des promesses de certains « techno-solutionnistes » visant à réduire leur impact sonore, et polluants, devient insupportable à l’heure où l’on est parvenu à diminuer la circulation des voitures en ville pour le bonheur auditif de chacun. Sans parler des risques majeurs pour la sécurité de tous en cas de crash éventuel sur le centre-ville. Faute d’avoir transféré cet aéroport accueillant des vols principalement low-costs vers NDDL du fait des inconvénients que cette solution avait sur les espaces naturels, il s’agit selon nous de trouver des solutions alternatives sur le site actuel, en passant s’il le faut par une très forte limitation du nombre de trajets et autres destinations de cette plate-forme aéroportuaire: les citoyens d’aujourd’hui, ceux qui peuvent se le permettre, ne devraient pas pouvoir prendre l’avion pour leurs loisirs presque aussi souvent qu’ils prennent le tramway… Vous pouvez donc compter sur notre contribution pour approuver votre démarche, avec l’assurance, Madame la Députée, de notre considération distinguée.