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Niche du groupe Écologiste et Social : des avancées concrètes pour la santé et la justice fiscale !

À l’occasion de la journée d’initiative parlementaire de notre groupe parlementaire Écologiste et Social, nous avons franchi une étape décisive pour la santé publique et la justice fiscale en France ! Ce fut une journée intense, marquée par des avancées majeures, mais aussi par l’obstruction honteuse de la droite, de l’extrême droite et du socle macroniste, qui ont tout tenté pour retarder voire d’empêcher les votes sur nos textes de loi et protéger les privilèges d’une minorité d’ultra fortunés et d’agros-industriels  au mépris du bien commun.

Tout d’abord, une victoire historique : l’adoption définitivement après deux ans de processus législatif, de notre proposition de loi portée par Nicolas Thierry visant à limiter l’utilisation des substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS), les tristement célèbres « polluants éternels ». Ces substances, que l’on retrouve dans de nombreux objets du quotidien, s’accumulent dans l’environnement et dans nos organismes, causant des effets désastreux sur la santé humaine. Malgré les tentatives d’affaiblissement du texte, notamment par La Droite Républicaine et le Rassemblement National, qui, une fois de plus, ont préféré servir les intérêts des lobbies industriels plutôt que de protéger la santé des Français, nous avons tenu bon ! Leur posture est une insulte aux milliers de citoyens victimes de ces polluants, et leur refus obstiné d’agir prouve qu’ils sont les complices actifs de la pollution chimique qui nous empoisonne. Dès 2026, les PFAS seront donc interdits dans les cosmétiques, les vêtements et les produits de fart pour skis. La France devient ainsi pionnière en Europe dans cette lutte contre les polluants chimiques !

L’autre moment fort de cette journée fut l’adoption, sous l’impulsion d’Eva Sas et de Clémentine Autain, de notre proposition de loi pour un impôt plancher de 2 % sur le patrimoine des ultra-riches. Aujourd’hui, les milliardaires peuvent, grâce à des montages fiscaux complexes, échapper à toute contribution réelle à la solidarité nationale. Avec cette mesure, les 0,01 % des Français les plus fortunés, ceux dont le patrimoine excède 100 millions d’euros, contribueront au minimum à hauteur de 2 % de leur richesse. C’est un pas décisif pour la justice fiscale, un message clair que nous envoyons : l’accumulation indécente de richesse ne doit plus se faire sur le dos du bien commun. Mais cette mesure élémentaire de justice sociale et fiscale a été combattue avec virulence par les députés du socle gouvernemental, qui ont préféré défendre les intérêts des ultra-riches plutôt que de rétablir un minimum de justice fiscale. Leur argument absurde, selon lequel cet impôt serait une « mesure de privation » pour les plus fortunés et la compétitivité du pays, démontre une déconnexion totale avec la réalité de millions de Français qui travaillent, peinent à boucler leurs fins de mois, et qui pourtant participent davantage à l’effort fiscal national, proportionnellement à leurs revenus, par rapport aux ultras fortunés. Ce cynisme est révélateur : pour les “macronistes”, les “bayrou-istes” et les “wauquiez-istes”, il est normal que les plus riches puissent accumuler des fortunes colossales en échappant à toute contribution, pendant que les classes moyennes et populaires subissent l’inflation, les coupes budgétaires et l’austérité imposée par leur propre gouvernement. Leur acharnement à préserver les privilèges d’une élite minoritaire est une insulte à l’idée même d’équité sociale et fiscale, fondement de notre République. Heureusement, leur position est minoritaire dans le pays, tout comme au Parlement, et nous avons donc réussi à faire adopter cette mesure de justice ! C’est une victoire majeure pour l’égalité et pour l’avenir d’une fiscalité plus juste en France.

Si ces deux avancées majeures ont pu être adoptées, d’autres propositions essentielles ont toutefois été entravées par des stratégies d’obstruction parlementaire indignes. L’extrême-droite, la droite et le socle macroniste ont usé de tous les stratagèmes possibles : dépôts massifs d’amendements dilatoires, interventions interminables, diversions absurdes. Tout cela dans un seul but : empêcher que nous puissions aller au bout de l’examen des autres propositions de loi. Ces manœuvres traduisent leur refus du débat de fond. Cela confirme une nouvelle fois qu’ils préfèrent la paralysie et le passage en force institutionnelle plutôt que la confrontation d’idées et le débat démocratique.

Notre groupe avait pourtant d’autres propositions très importantes à défendre, notamment sur la protection de la qualité de notre eau potable, portée par mon collègue de Loire-Atlantique Jean-Claude Raux. Un enjeu majeur de santé publique – ainsi sabordé par cette obstruction volontaire et systématique – pour lequel je reviens dans un autre billet.

Qu’ils le sachent : nous continuerons à porter nos propositions, à bâtir des solutions pour une France plus solidaire et écologique ! Cette journée d’initiative parlementaire l’a montré : la gauche et les écologistes unies sont encore capables d’obtenir des avancées concrètes. Et ce n’est que le début !

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