Publié le 7 mai 2018 sur Ouest France.
Interrogée par Ouest France, Julie Laernoes affirme au nom des écologistes des réserves fortes sur le projet Yellopark. Sur la méthode d’abord, « loin de la coconstruction à la nantaise », mais plus largement sur le fond.
« Premier point noir : le bilan carbone. « On sait que l’optimisation a toujours un impact moindre sur l’environnement par rapport à une destruction / reconstruction, avancent les écologistes. C’est pourquoi cette donnée doit être prise en compte par une évaluation avant toute prise de décision. » Par ailleurs, le temps de la concertation (trois mois, du 12 février au 16 mai) leur semble bien trop court au regard des données et informations qui sont distillées à un rythme soutenu depuis le début de la concertation – une réunion par semaine en moyenne… Pourquoi se précipiter sur ce dossier qui concerne « un ensemble de 23 ha ! »
Parmi les autres arguments relevés par le journaliste : un montage financier fragile, l’abandon d’espaces publics au profit d’un seul promoteur privé, une densification excessive, la sécurité, le patrimoine culturel…
Lundi 11 mai, à 19 h, auditions publiques des personnes et acteurs collectifs ayant déposé un avis écrit et motivé, au Westotel, 34, rue de la Vrière, à La Chapelle-sur-Erdre. Inscription recommandée sur yellopark.jenparle.net. Puis, jeudi 24 mai , l’association À la nantaise propose un atelier participatif, en parallèle de la concertation officielle, pour étudier les alternatives à la démolition du stade prévue dans le projet YelloPark.