Suite à la venue du ministre des Transports, Clément Beaune à Nantes, une réunion s’est tenue mercredi 29 novembre 2023, à la préfecture pour travailler sur la réécriture de l’arrêté « couvre-feu ».
Extrêmement attendue par les riveraines ainsi que les élues locaux, cette réunion devait engager les promesses faites par le Ministre en la matière. Pour autant, à l’issu de celle-ci on peut légitimement se poser la question suivante : les engagements du ministre des Transports seront-ils tenus ou se réduiront-ils progressivement à peau de chagrin ?
La réunion du groupe de travail sur le couvre-feu de Nantes-Atlantique, tenue ce matin, laisse en effet craindre le pire… Une réécriture à minima, des éléments non-transmis, une difficulté persistante pour la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) de clairement formuler la problématique de l’arrêté actuel. Pour rappel, 50% des infractions de couvre-feu se produisent à Nantes-Atlantique. Pour agir, il faut
commencer par reconnaître les faits.
Nous avons donc exigé de recevoir les documents, et de pouvoir les amender dans l’intérêt du territoire. Nous avons également demandé à ce que les infractions constatées soient caractérisées et que l’État nous explique ce que leurs maigres mesures changeraient à la situation actuelle.
Nous le savons, il faut réécrire l’arrêté « couvre-feu » pour qu’il soit enfin respecté et donner une perspective claire et ferme pour travailler sur un nouvel arrêté, qui soit lui strict, pour enfin prendre réellement en compte la santé des riverains et la protéger.
Les services de l’État doivent impérativement se mettre au pas des annonces faites : nous serons extrêmement vigilants pour assurer que les annonces soient suivies de faits.
D’ailleurs, on peut noter que la seule mesure contraignantes aujourd’hui a été obtenue par le biais de l’action parlementaire visant à rendre les amendes encourues par les compagnies aériennes enfreignant le couvre-feu réellement dissuasives.