Ce lundi 28 avril, je suis intervenue à l’Assemblée nationale lors du débat sur la souveraineté énergétique pour défendre la position du groupe Écologiste et Social.
Depuis ma première élection en 2022, je dénonce les renoncements des gouvernements successifs d’Emmanuel Macron face à la double urgence : climatique et énergétique. Et aujourd’hui, à force de reculer, tergiverser, renoncer, ils ont laissé l’extrême droite climato-sceptique dicter notre agenda énergétique. C’est une faute politique majeure.
Mais plutôt que de retrouver lucidité et clairvoyance, face à notre dépendance mortelle aux énergies fossiles et à l’urgence climatique, le gouvernement s’accroche à l’illusion du nucléaire tout-puissant pour ne rien changer. Le nucléaire est trop cher, trop lent, trop incertain pour répondre aux défis des vingt prochaines années. Il ne remplacera aucun kilowatt fossile avant 2040. Il n’évitera aucun gramme de CO₂ dans la décennie cruciale qui s’ouvre. Il n’allègera pas les factures des Françaises et des Français.
La seule voie crédible, c’est celle de la sobriété, de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables. Celle qui est déjà portée partout sur nos territoires par les collectivités, les entreprises, les citoyennes et citoyens.
J’ai ainsi solennellement appelé le gouvernement à sortir de ce déni du mythe technologique qui prolonge notre dépendance aux énergies fossiles et à choisir l’action concrète pour le climat et notre souveraineté : consommer moins, consommer mieux et produire local et renouvelable.
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