Interpellation au gouvernement après l’attaque au lycée Notre-Dames-de-Toutes-Aides à Nantes

Le drame survenu jeudi 24 avril au lycée Notre-Dame de Toutes-Aides à Nantes nous a toutes et tous profondément choqué·es et bouleversé·es.

Je tiens à exprimer à nouveau toute ma solidarité aux victimes, à leurs proches, à la communauté éducative, à l’ensemble des élèves, ainsi qu’aux familles du quartier, durement touchées. Je remercie sincèrement les services de secours et de police pour leur intervention rapide et efficace.

Je me suis rendue sur place le jour même, auprès du lycée endeuillé, aux côtés des élu·es du territoire, de la maire de Nantes et des ministres de l’Intérieur et de l’Éducation nationale. Nous attendions des ministres qu’ils témoignent d’une solidarité digne de la gravité de l’événement. Mais l’attitude du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a été profondément déplacée et choquante. Plutôt que de respecter le temps du deuil et de l’écoute, plutôt que d’engager une analyse sérieuse des causes profondes, il a préféré exploiter politiquement le drame pour servir un agenda personnel.

Je n’ai pu rester silencieuse face à cela. C’est pourquoi, lors des questions au gouvernement du 29 avril, je l’ai interpellé pour dénoncer non seulement cette instrumentalisation, mais aussi l’oubli dramatique de la réalité : un service public de santé mentale exsangue, une prévention abandonnée, une éducation délaissée.

La véritable urgence n’est pas de durcir les discours d’autorité pour cacher les symptômes d’une faillite de nos politiques publiques. Elle est de réarmer nos politiques éducatives, de prévention et de santé mentale — indispensables pour construire une société plus juste, plus solidaire, plus apaisée.

Retrouvez mon interpellation ici 👇

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